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Par ma valiha1 le 17 Avril 2009 à 19:15
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01
1967
02
03
"A Whiter Shade of Pale"
Procol Harum
We skipped the light fandango
turned cartwheels 'cross the floor
I was feeling kinda seasick
but the crowd called out for more
The room was humming harder
as the ceiling flew away
When we called out for another drink
the waiter brought a tray
And so it was that later
as the miller told his tale
that her face, at first just ghostly,
turned a whiter shade of pale
She said, 'There is no reason
and the truth is plain to see.'
But I wandered through my playing cards
and would not let her be
one of sixteen vestal virgins
who were leaving for the coast
and although my eyes were open
they might have just as well've been closed
She said, 'I'm home on shore leave,'
though in truth we were at sea
so I took her by the looking glass
and forced her to agree
saying, 'You must be the mermaid
who took Neptune for a ride.'
But she smiled at me so sadly
that my anger straightway died
If music be the food of love
then laughter is its queen
and likewise if behind is in front
then dirt in truth is clean
My mouth by then like cardboard
seemed to slip straight through my head
So we crash-dived straightway quickly
and attacked the ocean bedARTICLE PROVISOIRE
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Par ma valiha1 le 5 Avril 2009 à 03:27
Le rossignol
Quant ta voix, céleste prélude
Aux silences des belles nuits,
Barde ailé de ma solitude
Tu ne sais pas que je te suis !
Même si l'astre des nuits se penche
Aux bords des monts pour t'écouter,
Tu te caches de branche en branche,
Comme si tu voulais l'imiter.
Ah ! ta voix touchante ou sublime
Est trop pure pour ce bas milieu
Cette musique qui t'anime
Est un instinct qui monte à Dieu,
Tes gazouillements, ton murmure,
Sont un mélange harmonieux
Des plus doux bruits de la nature
Du plus beau chant des cieux.
Tu prends les sons que tu recueilles
Dans les cris que répète l'écho,
Dans les frémissements des feuilles,
Dans les gazouillements des flots,
Dans les feuilles où tremblent des larmes,
Ces fraîches haleines des bois,
O nature ! elles ont trop de charmes
Pour n'avoir pas aussi ta voix.
Dans les chuchotements et plaintes
Qui sortent la nuit des rameaux,
Dans les voix des vagues éteintes
Sur le sable ou dans les roseaux !
Alors, cette voix mystérieuse
Va charmer les oreilles des anges,
Quand leurs soupirs dans la nuit pieuse
Monte vers Dieu comme une louange
Elle est la voix d'une nature
Qui n'est qu'amour et pureté
Un brûlant et divin murmure :
L'hymne flottant des nuits d'été.
Alphonse Lamartine
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Par ma valiha1 le 3 Avril 2009 à 14:57❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤♥❤
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Ballade à la LuneAlfred de Musset (1810-1857)
***C'était, dans la nuit brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.
777
Lune, quel esprit sombre
Promène au bout d'un fil,
Dans l'ombre,
Ta face et ton profil ?Es-tu l'œil du ciel borgne ?
Quel chérubin cafard
Nous lorgne
Sous ton masque blafard ?
N'es-tu rien qu'une boule,
Qu'un grand faucheux bien gras
Qui roule
Sans pattes et sans bras ?
Es-tu, je t'en soupçonne,
Le vieux cadran de fer
Qui sonne
L'heure aux damnés d'enfer ?
Sur ton front qui voyage.
Ce soir ont-ils compté
Quel âge
A leur éternité ?
Est-ce un ver qui te ronge
Quand ton disque noirci
S'allonge
En croissant rétréci ?
Qui t'avait éborgnée,
L'autre nuit ? T'étais-tu
Cognée
À quelque arbre pointu ?Car tu vins, pâle et morne
Coller sur mes carreaux
Ta corne
À travers les barreaux.
Va, lune moribonde,
Le beau corps de Phébé
La blonde
Dans la mer est tombé.
Tu n'en es que la face
Et déjà, tout ridé,
S'efface
Ton front dépossédé.
Rends-nous la chasseresse,
Blanche, au sein virginal,
Qui presse
Quelque cerf matinal !
Oh ! sous le vert platane
Sous les frais coudriers,
Diane,
Et ses grands lévriers !
Le chevreau noir qui doute,
Pendu sur un rocher,
L'écoute,
L'écoute s'approcher.
Et, suivant leurs curées,
Par les vaux, par les blés,
Les prés,
Ses chiens s'en sont allés.
Oh ! le soir, dans la brise,
Phoebé, sœur d'Apollo,
Surprise
A l'ombre, un pied dans l'eau !
Phoebé qui, la nuit close,
Aux lèvres d'un berger
Se pose,
Comme un oiseau léger.
Lune, en notre mémoire,
De tes belles amours
L'histoire
T'embellira toujours.
Et toujours rajeunie,
Tu seras du passant
Bénie,
Pleine lune ou croissant.
T'aimera le vieux pâtre,
Seul, tandis qu'à ton front
D'albâtre
Ses dogues aboieront.
T'aimera le pilote
Dans son grand bâtiment,
Qui flotte,
Sous le clair firmament !
Et la fillette preste
Qui passe le buisson,
Pied leste,
En chantant sa chanson.
Comme un ours à la chaîne,
Toujours sous tes yeux bleus
Se traîne
L'océan montueux.Et qu'il vente ou qu'il neige
Moi-même, chaque soir,
Que fais-je,
Venant ici m'asseoir ?
Je viens voir à la brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.
777Peut-être quand déchante
Quelque pauvre mari,
Méchante,
De loin tu lui souris.
Dans sa douleur amère,
Quand au gendre béni
La mère
Livre la clef du nid,
Le pied dans sa pantoufle,
Voilà l'époux tout prêt
Qui souffle
Le bougeoir indiscret.
Au pudique hyménée
La vierge qui se croit
Menée,
Grelotte en son lit froid,
◄๑۩ ►●═══════════●◄ ۩๑►Mais monsieur tout en flamme
Commence à rudoyer
Madame,
Qui commence à crier.
'Ouf ! dit-il, je travaille,
Ma bonne, et ne fais rien
Qui vaille ;
Tu ne te tiens pas bien.'Et vite il se dépêche.
Mais quel démon caché
L'empêche
De commettre un péché ?
'Ah ! dit-il, prenons garde.
Quel témoin curieux
Regarde
Avec ces deux grands yeux ?'
Et c'est, dans la nuit brune,
Sur son clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.
JE TE REMERCIE DE L'ÉCOUTE QUE TU M'AS PRÊTÉE.
PASSE QUAND TU VEUX.
777 LES PHASES DE LA LUNE 777 NOM ASPECT 1- Nouvelle lune 2- Premier croissant de lune 3- Premier quartier de lune 4- Lune gibbeuse 5- Pleine lune 6- Lune gibbeuse 7- Dernier quartier de lune 8- dernier croissant de lune
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